Un vide bien rempli
Petits assemblages approximatifs d'atomes de carbone, à mi-chemin entre le fauteuil de salon et l'étoile qui les a fabriqués ; tout n'est que vanité !
Pas de haine, pas de peines, de l'émotion, de l'impulsion, des accès de fièvre et des refroidissements, tout n'est que variation.
Je ne te connais pas, tu me plais, ton esquisse me parle, demain je serai plus petit que toi.
Pas d’ego démesuré, de la colère, de la compassion, jamais de pitié.
Dire, exulter, cracher pour ne pas rester empli de saloperies, ablutions obligatoires avant de continuer.
L'absolution, c'est pour les mourants !
Ne pas laisser en plan, ne rien laisser passer, "dévorer l'espace, ne pas laisser de traces" ou si peu...
Tout n'est que vanité, le Vide, Maïa joue, mère de l'illusion et des "interférences".
Pas de mépris, au plus un lyrisme facile !
La rage d'aimer, la solitude, comme Melno la voit lui aussi, sous l'angle de Zaratustra
Des humeurs, et pas seulement prémenstruelles
Du vague aux larmes, déambulations périlleuses dans les terrains obscurs de mes intuitions.
Pas de grandeur d’âme, les armes de la liberté au poing
Je vois rouge sang, je me confonds en caresses, elle me manque, bordel ! qu’elle me manque !
Ca, c’est du vide bien rempli !
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Ecrit par raf,
le Lundi 2 Septembre 2002, 18:19
dans la rubrique "MoodS".
Commentaires:
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rien!
Ecrit par Someone
le Mardi 3 Septembre 2002, 20:18
De mon regard,jusqu'à ton désir de paraître,il n'y a probablement qu'une intention d'architecte!
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 Re:
Ecrit par Margotte
le Mercredi 4 Septembre 2002, 14:17
Voltaire...? Je doute... Allez, une réponse, qu'on se couche moins idiot ce soir, à moins que ce ne soit ce "someone" qui écrive si bien... Les "génies" n'ont pas d'époque.
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